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à S.J. La chaux se répand sur nos visages. Le feu s’agite dans la cage du temps. Le feu usurpe sa propre part d’éternité, Brille, soleil de minuit, ne t’arrête pas, brille. Comme un aigle vorace, comme une terre affamée Le poème fond tel du faux or. Le feu usurpe sa propre part d’éternité, Silence, silence, silence dans la neuve pinède. Aco Šopov, Cinérémancien (Гледач во пепелта), 1970L’amour du feu
En bas, le feu s’agite comme un oiseau.
Sous le soleil de minuit germe le grain noir.
exposant son amour au poignard.
Prométhée arrive, solitaire et blessé.
au toucher du feu, il s’effondre calciné.
Le chemin jusqu’à l’homme est plus long que la vie.
exposant son amour au poignard.
Feu et brasier. Feu et brasier.
Traduit par Edouard J. Maunick, Anthologie personnelle, 1994