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1960-е гг.
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Cette pièce de la Maison lyrique d’Aco Šopov (1923-1982), offre un aperçu de la période considérée comme la plus fructueuse de la création poétique du poète macédonien. Aco Šopov publie à cette époque des recueils d’une importance majeure comme Non-être et Cinérémancien, et traduit en macédonien des oeuvres de Shakespeare et de plusieurs classiques de la littérature yougoslave.
Des choix de ses poésies sont publiés en hongrois (Örök várakozó), russe (Ветер приносить погожие дни) et serbe (Предвечерје).
Au cours de cette décennie, deux événements majeurs marquent la culture macédonienne: la naissance du festival international de poésie, Les Soirées poétiques de Struga, dont Aco Šopov est le premier président, en 1962, et la fondation de l’Académie macédonienne des sciences et des arts (MANU), en 1967, dont le poète est l’un des membres fondateurs.
A l’échelle mondiale, l’événement le plus marquant du début de cette décennie est sans doute la conquête de l’espace par Youri Gagarine, en avril 1961, qui va inspirer à Šopov la «Huitième prière de mon corps ou qui inventera un tel amour».
En Macédoine, c’est une période marquée par le séisme catastrophique qui a détruit Skopje, la capitale, en 1963, et dont on entend encore l’écho dans plusieurs poèmes de Šopov, comme «Août «, que vous pouvez lire ici. Vous pouvez lire également d’autres poèmes écrits à la même époque comme «Stigmate» et «Sang abyssal«.
Un «intermezzo» satirique marque également la création poétique d’Aco Šopov à cette époque. Entre octobre 1967 et octobre 1968, il est le rédacteur en chef d’Osten (Éperon) et y publie chaque mois un poème satyrique sur les «modèles» qui correspondent à la norme «Yus» l’équivalent yougoslave de la NF française. C’est ainsi qu’est né un recueil de poésie où le poète passe au peigne fin les yus-poètes, yus-prosateurs, yus-critiques, yus-scenaristes, etc. Le recueil est toujours d’une actualité étonnante, malgré la disparition de la Yougoslavie. Il suffit de remplacer «Yus» par la norme nationale de son choix!
Les années 1960 sont aussi très dynamiques sur le plan social pour Aco Šopov, qui devient membre correspondant de l’Académie serbe des sciences et des arts (SANU) et assume à tour de rôle les fonctions de président de la Société des écrivains macédoniens, de la Société des écrivains yougoslaves et de la Fédération des traducteurs yougoslaves. Il est également président du jury du Festival du film de Pula (Croatie) et du Festival du court métrage de Belgrade, et membre du Comité chargé de l’élaboration du projet de mausolée du poète Njegoš, prince-évêque du Monténégro de 1830 à 1851.
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© Aco Šopov – Poesis
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