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Izet Sarajlić, Bosnia and Herzegovina

Translation in progress

Izet Sarajlić

Izet Sarajlić (Doboj, 1930 – Sarajevo, 2002), reconnus comme l’un des plus grands poètes bosniaques, fut un ami très proche d’Aco Šopov. Lorsque ce dernier est devenu, en 1967, l’un des membres fondateurs de l’Académie macédonienne des sciences et des arts, Izet Sarajlić a  publié un poème en prose, qui ne manque pas d’humour : « Elégie à l’occasion de l’élection d’Aco Šopov à l’Académie », ainsi que ce court poème au long titre traduit en français par Jasmina Šopova : « Eloge-élégie d’Izet Sarajlić, ex-rédacteur de Vie, dédié(e) à Aco Šopov, ex-rédacteur d’Avenir, à l’occasion de sa réception à l’Académie » (voir ci-dessous).

Izet Sarajlić était lui-même membre de l’Académie des sciences et des arts de Bosnie-Herzégovine. Diplômé de philosophie à l’Université de Sarajevo, il a partagé sa vie professionnelle entre l’enseignement à la même université et éditeur chez « Veselin Maslesa » (Sarajevo).

En 1965, Aco Šopov a traduit un choix de la poésie Izet Sarajlić publié sous le titre Поезија (Poésie) dans la maison d’édition Kočo Racin.

Les poèmes d’Izet Sarajlić ont été traduits en de nombreuses langues, dont le français: Le livre des adieux suivi de Recueil de guerre sarajévien (1997), Nés en vingt-trois, morts en quarante-deux et Poèmes d’amour (1999).

Lorsqu’il s’est éteint, sa traductrice française, Mireille Robin, lui a rendu hommage au Courrier des Balkans en publiant son poème qui commence par ces vers : « Hormis la mort, il n’est rien qui ne me soit déjà advenu ».

Un peu de lecture: Quelques poèmes d’Izet Sarajlić Interview au Courrier de l’UNESCO « Sarajlić, son destin de poète », Libération, 06.10.2000

Eloge-élégie d’Izet Sarajlić, ex-rédacteur de Vie, dédié(e) à Aco Šopov, ex-rédacteur d’Avenir, à l’occasion de sa réception à l’Académie Mon ami est devenu académicien ! Désormais il est pour nous quelque chose comme le regretté Jean Cocteau pour la France. Lorsqu’il ira à Paris mon ami sera tenu d’éviter le bois de Boulogne et les bouis-bouis de Montmartre. Au lieu de s’assoir au bar, il ira siéger au præsidium. Il ne lui sera même plus permis d’écrire un mauvais vers. Alors, à quoi bon le féliciter ?